Mère de guerre

Publication :

Mère de guerre  (2000), suivi de Pas lui, Editions du Paradoxe, Paris, 2003 (épuisé), Ed. Lansman, édition revue et corrigée, Carnières, 2006.
Extrait dans Actes du Théâtre, SACD, Paris, novembre 2002.

Traductions :

En hongrois :
Anyak haboruban, traduction intégrale, par Judith Károly, juillet 2017, publié dans le magazine litéraire on-line :
http://www.naputonline.hu/2017/07/10/adolphe-nysenholc-anyak-haboruban
Judith Károly, prix littéraire HETEDHÉT 2018. 
En anglais : War Mother, traduction intégrale en anglais (américain), par William Snow, inédit.
Extraits dans Actes du Théâtre, SACD, Paris, novembre 2002.
Mis en ligne au  : United States Holocaust Memorial Museum, Washington DC.
https://collections.ushmm.org/search/catalog/bib256791
https://archive.org/details/bib256791_001_001 

En néerlandais : Oorlogsmoeder, traduction intégrale en néerlandais, par Macha Snouckaert, 2012, inédit 

En yiddish : מאמע מלחמה par Régina Goldfarb, 2022, inédit

En italien : extraits dans Altri sogni Altre scene, trad. de Gianni Poli, Ed. Il Melangolo, 2005.   

En Allemand : Kriegsmutter, par Heinz Schwarzinger, 2025, en cours

En Polonais : Matka wojny (titre provisoire) par Jeremi Szaniawski, 2025, en cours
 Thème : La mère déportée et la mère adoptive se disputent le fils. Avec laquelle doit-il partir dans la mort ?



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  • Représentations :
  • 71 séances, dans 7 pays, sur 3 continents
  • Théâtre-Poème, lecture par l’auteur, en mai 2003.Festival de Spa, Lecture scénique par le Théâtre-Poème (Monique Dorsel et son équipe), août 2003.
  • Théâtre de la Vieille Grille, lecture à une voix par l’auteur, Paris, déc.2003.
  • Salle Wyspianski, PWST, représentation, Cracovie, XIIIe Festival du Théâtre Universitaire de langue française de Cracovie, Institut Français., 27 avril 2004, scénographie : Marine Dubois, Quatuor Coryfeye, mise en scène de Jacques Neefs, avec reprise Salle André Delvaux (ULB), 19 mai 2004.
  • Théâtre du Rond-Point, extrait, Lire en fête, Paris, octobre 2004, lu par Louise Doutreligne et l’auteur.Les Ecuries, 28-29 novembre 2005, lectures spectacles, avec Daniel Ajenzer, Dolorès Delahaut, Hassiba Halabi, Pierre Hardy. Et aussi au Collège Saint-Michel, et à l’Institut d’Etudes du Judaïsme.
  • Représentations : avant-première le 16 septembre, à la gare de Feluy, et 14 séances aux Ecuries de la Maison Haute, Boitsfort, 25 septembre-7 octobre 2006, avec Gégoire Baldari, Dolorès Delahaut, Hassiba Halabi, Pierre Hardy, et le quatuor Benoît Bursztejn, Emilie de Halleux, Leonor Palazzo, Elise Pieniecny, mise en scène de Jacques Neefs, scénographie de Didier Lefebvre, avec l’aide du Ministère de la Communauté française et en coproduction avec la Vénerie.
  • Centre culturel La Castellane, « 4e Semaine mondiale des auteurs vivants de théâtre », lecture par l’auteur d’une version « Tutsi » du texte, animée par des statuettes africaines (fétiches authentiques), en présence de jeunes enfants, le 24-03-2007.
  • Gong Theatre, « EuroJudaïca », lecture-spectacle par l’auteur accompagnée au violon alto par Benoît Bursztejn, illustrée par des statuettes et sur-titrée en roumain, Sibiu (Roumanie), capitale européenne de la culture 2007, 26 juin 2007.Théâtre-Poème, lecture scénique par l’auteur, avec des figurines, accompagné de l’altiste Benoît Bursztejn, dans le cadre de la Libre Académie, 30 rue d’Ecosse, 1060 Bruxelles, le samedi 19 avril 2008, 10h30.
  • Beit Shmuel, mise en scène de Rachel Lascar-Feldman, assistante : Moriah Sebbah, avec : Orly Ben Haroun, Willy Costa, Yehiel Amir, Isabelle Stroweis et Noah Ben Meïr, Direction musicale : Jenny Levine, Contrebasse : Shaya Feldman, Lumières : Dov Mielnik, ACtE, Jérusalem (Israël), dimanche 4 mai 2008, 20h.
  • Hôtel Val de Poix, lecture-spectacle avec 4 statuettes par l’auteur et avec accompagnement musical de Benoît Bursztejn, dans le cadre d’un séminaire Yad Vashem, à Poix-St-Hubert, Province de Luxembourg, 17 mai 2008, 17h.
  • Yad Vashem, Rachel Lascar et ACtE, pour illustrer un séminaire d’Alain Michel, 10 juillet 2008, Jérusalem
  • Khan Theater, dans le cadre du Festival de Jérusalem, représentation par Rachel Lascar et ACtE, en présence de l’ambassadrice Bénédicte Frankinet, avec des sur-titres en hébreu, 28 mars 2009, Jérusalem, 21h (voir affiche en attaché : 784 Ko)
  • Moshav Guivat Ishayaou, représentation par la compagnie ACtE, Israël, 16 avril 2009.
  • Théâtre Darius Milhaud, lecture scénique dirigée par l’auteur dans le cadre d’ »Ecritoire », avec Marie-Josée Brakha, Karine Bétou, David Gale, Jacques Leplus, Carole Rousseau, Paris, le lundi 18 mai 2009, 20h (voir affiche en attaché : 166 Ko).
  • Reg’Art, Galerie Communale, Mère de guerre, lecture-spectacle par l’auteur, animée par des statuettes, accompagnée par Guy Gérard, clarinettiste honoraire de l’orchestre National de Belgique, dans le cadre de l’Exposition de Cathy Devylder, à Braine-l’Alleud, le 14 juin 2009, 11h30.
  • Théâtre du Vieux Balancier, lecture par l’auteur, Avignon, Festival Off, 24 juillet 2009, 14h30
  • Compagnie ACTE, à Ashdod, 14 avril 2010, 14h30
  • Petite salle de la Grande Synagogue, Mère de guerre, lecture-spectacle par l’auteur, avec marionnettes et accompagnement à la clarinette de Guy Gérard, membre honoraire de l’Orchestre National de Belgique, WIZO, rue de la Régence, 1000 Bruxelles, 19 avril 2010, 15h.
  • Village du Off, lecture-spectacle par l’auteur, avec statuettes, Festival d’Avignon Off, dans le cadre des EAT, 2, rue des Ecoles, 15 juillet 2010, 18h.
  • Espace 40, Lecture-spectacle par l’auteur, avec statuettes, Festival d’Avignon Off, Manufacture/Prothédis/CED-WB, 40, rue de Thiers, 18 juillet 2010, 16h30.
  • La Fleur en Papier Doré, haut lieu du surréalisme belge, Lecture-spectacle par l’auteur, avec statuettes, accompagné à la clarinette par Guy Gérard, rue des Alexiens, Bruxelles, 6 octobre 2010, 19h30.
  • Whitney Humanities Center, stage reading de la traduction en anglais sous le titre “War Mother”, direction : Liz Sutton-Stone (la mère), avec Erin Capistrano (la marâtre), Raphael Shapiro (le fils), Bradley Milam (le parâtre), Eric Simpson (violon), à l’initiative de Jeremi Szaniawski, Yale University, 53 Wall street, room 208, New Haven, le 5 novembre 2010, 18 h.
  • Centrum Polskie, lecture-spectacle par l’auteur, avec statuettes animées et accompagnement musical au violon de Boleslaw Bieniasz, rue du Croissant, Bruxelles, le 13 décembre 2010, 20h.
  • Atelier Marcel Hastir, lecture-spectacle par l’auteur, avec statuettes animées et accompagnement musical à la clarinette de Guy Gérard, rue du Commerce 51, Bruxelles, le 20 mars 2011, 17h.
  • Salle Sarah Tadmor, Ben Gourion University, mise en scène de Rachel Lascar, assistante : Diana Goz, avec Yéchiel Amir, Bruno Atlan, Orly Benharoun, Noa Ben-Meïr, Myriam Ron, AcTE, pour le Yom Hashoah, Beer Sheva, 31 mai 2011
  • Musée Juif de Belgique, lecture-spectacle, animé de statuettes, avec Boleslaw Bieniasz (violon), Midis du Musée, 22 novembre 2011, 13h30, en présence du Baron Georges Schnek.
  • Salle Molière, lecture-spectacle, animé de statuettes, avec le trio Guy Gérard (clarinette), André Jacques (basson), Fernand Léonard (violon), Espace Maurice Carême, 10-11 décembre 2011, 20h et 15h.
  • Instituut voor Joodse Studies, Universiteit Antwerpen, lecture-spectacle, animé de statuettes, avec Boleslaw Bieniasz (violon), et surtitres en néerlandais de Macha Snouckaert, Anvers,19 avril 2012, 20h.
  • Théâtre Aire Falguière, Prod. Anima & Cie d’Annie Rappoport, lecture-spectacle, animé de statuettes, avec Sonia Moshnyager (alto), avec l’aide de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, Paris, 9, 16, 23, 30 janvier 2013, 21h
  • Musée Juif de Belgique, création de l’opéra en concert, livret d’Adolphe Nysenholc, musique de Robert Janssens, avec Marie-Noëlle de Callataÿ, Sophie de Tillesse, Kris Beligh, Joris Bosman, le 28 septembre 2014, 15h.
  • Hewlett East-Rockaway Jewish Center, 295, Main Street, East-Rockaway, New York 1151- USA, lecture scénique, par Michel Bogart, Hazzan Streigold, Lisa Cohen, Lev Herrnson traduction en anglais de William Snow, « War Mother », pour Yom HaShoah, le 5 mai 2016, 19:30.
  • Giffels Auditorium, Old Main, University of Arkansas, Fayetteville, USA, reader’s theater presentation, International Day of Peace (United Nations), by Frank Milo Scheide, Mavourneen Dwyer, Ken Teutsch, Jocelyn Morelli, Elizabeth Dewar, 20 September 2016
  • Yad Vashem, Ecole internationale pour l’Etude et l’Enseignement de la Shoah, lecture-spectacle avec des statuettes (animées comme des marionnettes) par l’auteur, classe 208, 20 juillet 2017.
  • Northumbria Performing Arts  (NPA), War Mother with puppets by the author, in the frame of Jane Arnfield’s “Acting, Voice, Movement, & Text”, squire 027, Newcastle, November 10, 2017, 03:00 pm.
  • La Villa, Centre culturel de Ganshoren présidée par Christine Roy, lecture-spectacle, animé de statuettes, par l’auteur, 31 mai 2018, 18h. (Evocation de mes Justes, en revenants, sur les lieux où ils ont vécu.)
  • FW-B (salle Henri Storck, organisé par la Bibliothèque de l’ONE), dans le cadre de l’exposition FW-B consacrée à l’oeuvre littéraire d’Adolphe Nysenholc par Aurore Marchal, lecture-spectacle, animé de statuettes, par l’auteur, 27 juin 2018, 12h. 
  • Beit Oleh AmericaWar Mother, one man show and puppets, AACI (Association of Americans and Canadians in Israel), 28 Shmuel Hanatziv, Netanya, dim. 7 octobre 2018 (Tournée de 8 shows organisée par Arlette Sanders, voir ci-dessous)
  • Bnai BrithMère de guerre, avec statuettes, ibid., Netanya, lun. 8 octobre 2018  (idem)
  • ELA’HOorlogsmoeder, Centrum voor psycho-sociale begeleiding, Beth Pinat Ayalon, Yigal Alon str. 157, Tel-Aviv, jeu. 11 octobre 2018  (idem)
  • Moadon Eshkol, Club francophone, Mère de guerre, avec statuettes, Mishol Nourit 2, Karmiel, dim. 14 octobre 2018  (idem)
  • Oulpena, Lycée Français, Mère de guerre, avec statuettes, Collège académique Beit Raban, Givat Washington, près d’Ashdod, lun. 15 octobre 2018  (idem)
  • AACI (Association of Americans and Canadians in Israel), War Mother, one man show and puppets, 37, Pierre Koenig-Poalei Tzedek 2, Talpiot, Jérusalem, 18 octobre 2018  (idem)
  • ELA’H , War Mother, one man show and puppets, Yigal Alon str. 157, Tel-Aviv, lun. 22 octobre 2018  (idem)
  • Moadon Ha ZahavWar Mother, one man show and puppets, Merkaz Kehilati, Rehav Hadass 10, Kfrar Vradim, jeu. 25octobre 2018  (idem)
  • CEPULB, ULB, sq. Groupe G, B, salle UB-2-159, Atelier Narration de Mme Colassin, lecture-spectacle, animé de statuettes, par l’auteur, suivi d’un débat, 21 décembre 2019, 14h.
  • Gosfoth Civic Theater, Brundibar Arts Festival (dir. Sasha Raikhlina), War Mother, Members of Royal Northern Sinfonia
  • Mezzo Soprano: Mojca Vedernjak
  • Theatre Director: Robert Hersey
  • Cast: Philip Harrison, Grace Allen, Doreen
  • Frankland, Mick Liversidge
  • Conductor: Monica Buckland Newcastle (GB), Holocaust Memorial Day Event, 27 janvier 2019, 8:00 pm
  • Atelier Marcel Hastir, – à l’initiative de Karin von Steinburg, séance animée par Johanna Storimans, dans le cadre de l’Année des Justes, avec le soutien de Démocratie ou Barbarie (FW-B), – l’auteur et ses marionnettes, a suscité un débat avec de très nombreuses questions (malgré les masques), 16 janvier 2022, 17h. 
  • Le Petit Chapeau Rond Rouge, idem, par l’auteur, invité par Nathalie Stalmans,  site du Collège Saint-Michel, 11 février 18h, 24 mars 15h , 29 septembre 2024, 15h.
  • Salle André Delvaux, idem, à l’initiative de Sacha Pec, organisé par l’UEJB, ULB, 26 février 2025, 18h30
  • Escale du Nord, Centre Culturel d’Anderlecht, espace Scheut, 4, 5, 6 novembre, 13h30, 5 nov. 2025, 14h (= 76 e représentation)
  • Salle Henri Storck, « Décret Mémoire », Journée Résistance, FW-B, 13 nov. 2025, 15h

Images :

Presse :

Divers :

Dans le cadre de l’année des Justes ‘Mère de guerre’: Lecture-spectacle d’ Adolphe Nysenholc

dimanche 16 Jan. 2022 – 17h00

Atelier Marcel Hastir (étage 1)

Editions Lansman                                À Paris (2013)                    Arkansas University, 2016

Atelier Marcel Hastir

Année d’hommage aux Justes

 Mère de guerre

 de et par

Adolphe Nysenholc

 avec des marionnettes et un débat

Après Cracovie, Sibiu, Paris, Bruxelles, Anvers, Marseille, New York, Yale University, University of Arkansas, Ashdod, Beer Sheva, New Castle, Yad Vashem,…

La pièce montre comment la Shoah travaille encore 75 ans plus tard la conscience d’un ancien enfant caché.

Si la pièce a été montée par des troupes de théâtre, l’auteur la joue parfois seul, avec des « marionnettes », sculptures qu’il anime devant lui sur une table durant sa lecture dans l’obscurité.   

La pièce rend hommage à des Justes. Elle les met en scène, en revenants.  Avec des statuettes de pierre blanche.

« Je ne fais pas la leçon. J’atteste une expérience. Comme auteur et comme témoin, un des derniers bientôt à encore pouvoir le faire. Ces figurines entre moi et l’audience permettent de parler de ce vécu avec la distance nécessaire. C’est ma pratique de la résilience. Enfant sauvé, je continue à me sauver. »

La pièce montre un fils qui doit choisir entre la mère qui lui a donné la vie et celle qui l’a préservée au risque de sa propre vie. C’est un jugement de Salomon moderne, mais où l’enfant lui-même doit trancher.

De nos jours, étant donné les nouvelles familles, beaucoup d’enfants sont déchirés entre deux mères ou pères. La pièce met cette situation singulièrement en relief du fait de la situation extrême de la guerre. C’est un dialogue avec les morts. Un hommage vivant. Et rythmé par la comptine mise en musique par Mozart, « Ah vous dirais-je maman ». Car la mère avait laissé son petit avec une boîte à musique jouant cet air. L’abandon fut un don. Un don de vie.

La pièce a été traduite en néerlandais, anglais, hongrois et yiddish.

www.adolphe-nysenholc.be

Elevé en flamand, auteur d’expression française. Adolphe Nysenholc échappe à la déportation à trois ans. Il a mis un demi-siècle pour oser dire que sa vie avait commencé par la mort. Pour arriver à lui-même, il a dû s’arracher plusieurs masques. D’abord, spécialiste de Chaplin. Puis professeur de faculté. Sa première pièce de théâtre est une variante d’un mythe grec. La deuxième une parodie des évangiles. Enfin la troisième parle de sa mère assassinée.

Et son roman, Bubelè l’enfant à l’ombre, évoque l’amour pour ses parents de guerre. Il est traduit en italien et en néerlandais.

Avec l’aide de Démocratie ou Barbarie

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Entrée : 15 € (10 € : moins de 12 ans et étudiants)

Réservations à l’adresse : https://ateliermarcelhastir.eu/   et CST obligatoires

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Mère de guerre, Cracovie (2004)

                         Mère de guerre,  La Vénerie, Boitsfort (2006).