Date : Collection 7e Art, Editions du Cerf, Paris, 2006, 235 p., 50 illustrations. |
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Thème : Ce livre cherche à définir l'art d'André Delvaux. Il cerne au plus près le réalisme magique particulier de ce cinéaste. Il montre comment cet auteur de films énigmatiques, nourri des cultures de son continent, dont il connaissait les grandes langues, est devenu un maître dans l'adaptation cinématographique d'ouvres littéraires. Delvaux, qui a pratiqué un cinéma de l'intériorité, est fasciné par le temps et la mémoire, et hanté par l'indécidabilité du réel. L'ouvrage met en évidence la manière dont Delvaux s'inscrit dans le sillage du cinéma de la modernité, et participe de manière originale, avec des ouvres ouvertes, au cinéma du doute. Il suit les héros, faux coupables, à la recherche de leur innocence, à travers un parcours initiatique qui les laissera perplexes. Pour matérialiser son projet, le cinéaste puise dans sa belgitude, faite de latinité et de germanité. Révélé par L'homme au crâne rasé et Un soir un train, avec un Yves Montand perdu au Plat pays en Orphée du Nord, André Delvaux, obtient le Prix Louis Delluc pour Rendez-vous à Bray. Et il donne un film testamentaire avec L'ouvre au noir, qui met en scène un humaniste de la Renaissance, porte-parole de sa conception de la liberté de penser. Ce grand imagier qui était aussi musicien a élaboré avec son compositeur, Frédéric Devreese, une ouvre audio-visuelle récompensée par le Prix du film musical. On saura mieux comment fonctionne chez Delvaux l'inquiétante étrangeté. |
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Presse :
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Images : |
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André Delvaux ou le réalisme magique, "Le livre du mois", Compte rendu de Luciano di Giusti, in Cinemazeronotizie, Pordenone, 2006 (pdf, 156ko) |